La Fédération Léo Lagrange et l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) sont des partenaires de longue date sur de nombreux projets : échanges de jeunes, de professionnelles, de jeunes en formation professionnelle, publication de ressources pédagogiques… Mais faut-il parler couramment allemand ? Seul le public jeunes peut avoir accès à ces projets ? Petit tour d’horizon pour déconstruire quelques idées reçues sur les projets de l’OFAJ.
Il faut parler allemand pour participer à un programme de l’OFAJ
Cela dépend. Si pour participer à une formation d’animateur.rice interprète, la maîtrise de la langue allemande est indispensable, ce n’est pas le cas pour la plupart des programmes. Pendant la préparation de l’échange, la permanent.e pédagogique de l’OFAJ à la Fédération Léo Lagrange peut vous aider à la traduction et la mise en relation ; votre partenaire parlera peut-être anglais ou français. Durant l’échange, l’OFAJ accorde des subventions spécifiques pour l’interprétation dans les langues des jeunes. Il n’est donc pas indispensable de maîtriser l’allemand au préalable et vous repartirez sûrement à l’issue de la rencontre avec quelques expressions en tête !
Il faut planifier 1000 ans à l’avance
La planification des projets franco-allemands se fait effectivement à l’automne de l’année N-1 pour une réalisation au cours de l’année N, (c’est-à-dire à l’automne 2020 pour un projet en 2021). Mais l’OFAJ reste une institution à taille humaine et la permanent.e pédagogique dédié.e aux projets franco-allemands à la Fédération Léo Lagrange est à votre écoute si une idée de projet vous vient en cours d’année : il y a bien souvent moyen de s’arranger au cas par cas. L’idéal étant, bien sûr, de s’inscrire dans la procédure classique, même si le projet n’est pas encore abouti à cette période.
Il faut forcément de la mobilité
Non, l’OFAJ soutient également des projets réalisés localement, ne comprenant pas forcément de mobilité. Il s’agit du programme 1234 pour les projets destinés à susciter la coopération franco-allemande et à diversifier les publics.
Ce n’est que du franco-allemand
Non. Il est indispensable d’avoir au moins des participant.e.s français.e.s et allemand.e.s dans le programme. Cependant, le projet peut être trinational, c’est-à-dire être composé de trois pays. Ces pays peuvent être ceux du pourtour méditerranéen, d’Europe centrale et orientale, d’Europe de l’Est et du Sud. Des appels à projets spécifiques existent pour ces projets trinationaux, en plus de la procédure classique.
L’OFAJ, c’est uniquement pour des échanges de jeunes
Non. Comme vu précédemment, l’OFAJ soutient également des échanges de jeunes en formation professionnelle, des échanges de professionnel.le.s, des réunions de préparation, d’évaluation, de coopération. Animateur.rices, jeunes, coordinateur.rice.s de projet, tout le monde peut trouver un projet qui lui correspond !