La journée internationale des droits des femmes, qui a lieu tous les ans le 8 mars, est l’occasion de se rappeler les combats de tou.tes pour les droits des femmes. Les professionnel.les Léo Lagrange agissent toute l’année pour l’égalité femme-homme ainsi que contre les préjugés et violences sexistes et sexuelles. Hier et aujourd’hui, des femmes se sont battues et se battent encore pour nos droits. Afin de rendre hommage à ces femmes, des salarié.es Léo ont répondu à la question suivante : « Peux-tu me parler d’une femme célèbre que tu admires, en raison de son parcours, de sa carrière ou de son engagement ? Qu’admires-tu chez elle ? ». Voici leurs réponses !
Pour Marion Richard, coordinatrice pôle engagement Léo Lagrange Centre Est : Irène Dresel
« C’est avec surprise et émotion que j’ai découvert le discours d’Irène Dresel lors de la cérémonie des César il y a quelques jours ! Et oui, cette autrice-compositrice-interprète est la première femme à avoir remporté le César de la meilleure musique originale de film pour « A plein temps », depuis 48 ans de cérémonies. Elle l’a dédié, avec joie et conviction, à toutes les femmes compositrices de musique d’image… classe ! Ça a bien résonné en moi, comme ses musiques, découvertes lors d’un concert bisontin. Bien joué Irène ! »
Pour Céline Greffier, chargée de programme vulnérabilité, partenariats et nouveaux équipements : Nadia Nadim
« Je pense à Nadia Nadim qui a grandi en tant que réfugiée, a réussi à intégrer plusieurs clubs de football féminin grâce son talent et obtient le nom de « championne de l’UNESCO pour l’éducation des femmes et des filles » via son implication pour l’égalité des genres dans le sport. En parallèle de sa carrière professionnelle, elle réussit son concours de médecine. Elle permet de rappeler qu’en donnant la possibilité d’exploiter son potentiel, on peut faire des prouesses ! #résilience #rien n’est jamais écrit »
Pour Anna Gauthier, volontaire en service civique au pôle engagement Léo Lagrange Centre Est : Emma Watson
« Emma Watson est devenue célèbre dès ses 10 ans après sa carrière d’actrice dans la saga Harry Potter. Une femme qui est devenue ambassadrice de bonne volonté d’ONU femmes suite à son engagement dans le féminisme. Une femme qui remporte le premier prix « non-genré » de l’histoire du cinéma en 2017. Une femme qui, de par son parcours, est devenue une des femmes les plus admirées dans le monde. Une femme que j’admire pour sa carrière, son engagement et son parcours. »
Pour Fanny Benaïm, directrice du centre social Calcaïra, Vitrolles : Delphine Horvilleur, Kahina Balloul et Anne Soupa
« Je ne vais pas vous parler d’une femme mais de 3 de nos contemporaines qui œuvrent pour le même combat. Ce sont, Delphine Horvilleur, rabbine, Anne Soupa, théologienne catholique qui s’est portée candidate pour devenir archevêque de Lyon et Kahina Bahloul, première femme imame en France. Ces femmes m’inspirent car, à travers le prisme de notre monde actuel et malgré un contexte hostile elles font preuve de courage, de détermination et surtout d’audace pour tenter de bousculer les codes. Elles offrent des perspectives aux autres femmes et démontrent que rien n’est écrit ! »
Pour Sylviane Charles, directrice du multi accueil La Capucine Alexandra Kollontaï
« Alexandra Kollontaï participa à la révolution russe de 1917 et deviendra l’équivalent de ministre de la santé, ce qui fait d’elle la première femme du monde moderne à avoir participé à un gouvernement. Elle a milité pour l’abolition des lois réglementant ou interdisant la prostitution, dénonçant la réglementation comme la prohibition comme des « hypocrisies » qui frappent avant tout les prostituées les plus démunies. Le gouvernement dont elle fit partie mit fin aux réglementations de la prostitution qui existaient sous le régime tsariste. »
Pour Charlotte Lecoq, responsable d’ingénierie digitale à Léo Lagrange formation : Chimamanda Ngozi Adichie
Pour cette journée des droits de la femme, j’ai envie de parler de Chimamanda Ngozi Adichie. C’est une écrivaine nigériane de talent et une féministe engagée. J’adore son écriture et la façon dont elle arrive à aborder une multitude de sujets allant de la guerre à l’éducation. J’admire son engagement. Elle n’hésite pas à prendre position, que ce soit sur la condition des migrants, la question raciale ou le sexisme dans l’éducation. Ma recommandation : son essai « Nous sommes tous des féministes ».
Pour Emma-Jane Parent, volontaire en service civique au pôle engagement Léo Lagrange Centre Est : Helen Johansson
« Il n’est pas surprenant d’affirmer que dans les courses hippiques, il faut de la persévérance pour se faire une place et s’imposer dans un monde principalement masculin. Bien que le monde de l’équitation soit généralement considéré comme un sport féminin, le monde du haut niveau reste dominé par les hommes. Helen Johansson, cavalière suédoise, est la première et l’unique femme à ce jour à avoir remporté au sulky d’ina scot le prix d’Amérique le 29 janvier 1995. En suède, un prix porte désormais son nom et est remis chaque année à la cavalière ayant fait la meilleure saison de trot. »
Pour Christelle Lissanou, contrôleuse de gestion à la Fédération Léo Lagrange : Gisèle Halimi
« Gisèle Halimi est une avocate, militante féministe, et une femme politique franco-tunisienne. Je l’admire car les dossiers qu’elle défend devant les tribunaux ont eu des conséquences directes sur la législation française. Tel que la promulgation de la loi sur l’IVG de 1975 après le procès de Bobigny ou la reconnaissance du viol comme un crime après le procès d’Aix. Outre la Cause des femmes, elle s’est également battue pour la dépénalisation de l’homosexualité, et l’abolition de la peine de mort. »
Pour Solène Porcheron, chargée d’intervention au pôle engagement Léo Lagrange Ouest : les femmes de tous les jours
« La femme que j’admire n’est pas forcément connue, elle n’est pas forcément reconnaissable non plus. La femme que j’admire c’est cette femme de tous les jours. Celle qui fait et qui continue d’assurer, alors que où qu’elle soit, ses droits sont bafoués et remis en cause. Celle qui avance et s’assure que les autres femmes pourront s’en sortir. Ce sont ces femmes qui font chaque jour, et qui recommencent en osant croire qu’un jour cela sera mieux. »
Pour Lucie Puydenus, chargée d’animation et de formation au pôle engagement Léo Lagrange Centre Est : Marion Richard
« De Besançon, dans le Doubs, on entend souvent parler de sa citadelle ou de son fromage, mais connaissez-vous la femme qui murmure à l’oreille de la DREETS de Bourgogne Franche comté ?… Du haut de son mètre 68 , elle coordonne le pôle engagement sur le territoire Franc comtois, mais aussi en Bourgogne dont elle est originaire. A la tête d’une équipe de 6 personnes, dont j’ai la chance de faire partie, celle qui aime à transformer positivement les conflits, accompagne son équipe avec bienveillance et une écoute particulière au besoin de chacun.e. Elle met sa longue expérience au service de ses collègues de Léo et des participant.e.s a ses ateliers ou formations ! C’est un plaisir de travailler à ses côtés et elle gagne à être célèbre ! »