Dès l’enfance, Élodie a voulu travailler avec les tout-petits. Si elle n’a pas pu s’orienter dans ce secteur à l’adolescence, elle a enfin pu réaliser son projet à l’occasion d’une reconversion. Il n’est jamais trop tard pour choisir un métier, se former et s’épanouir dans un nouvel emploi ! Auxiliaire de puériculture au multi-accueil Grains de malice à Montrueil-Juigné (49), elle s’occupe des bébés et des moyens : les chenilles et les lucioles !
Après une 1ère partie de carrière dans la coiffure, retour aux rêves d’enfance : travailler avec les tout-petits !
« Quand j’étais enfant, je voulais travailler avec les tout-petits mais on m’a découragé en me disant que ce secteur était bouché » se souvient Élodie. Elle s’est ensuite orientée dans la coiffure et a développé des allergies aux produits après plusieurs années d’exercice. La professionnelle doit se réorienter : « j’ai passé un bilan de compétences mais j’avais toujours envie de travailler dans la petite enfance ! Alors j’ai passé la formation d’auxiliaire de puériculture. »
Elle fait des stages en maternité et en accueil de jour auprès d’enfants handicapés mais ces expériences ne sont pas concluantes : « je voulais suivre les enfants dans la durée, voir leur évolution » argumente l’auxiliaire de puériculture. Elle démarre donc en crèche en 2008 puis rejoint la crèche Grains de Malice en 2014.
Comme ses collègues des autres crèches Léo, Élodie remarque que chaque journée avec les enfants est différente, même si elles sont toujours rythmées de la même manière, par les mêmes rituels et passages obligés ! C’est le lien avec les enfants qui rend ces journées uniques !
La professionnelle se rappelle de ses premiers pas en crèche : « au début je n’étais pas à l’aise avec les parents. À présent, j’ai de l’expérience et cela me plaît vraiment d’échanger avec eux ! Nous parlons de leur enfant, de son évolution, je les conseille aussi. »
Accompagner les jeunes enfants dans leurs apprentissages, leur découverte de l’autonomie
Le rôle qu’elle joue auprès des enfants est central et elle en a conscience, c’est ce qui fait tout l’intérêt des métiers de la petite enfance ! « Nous accompagnons les enfants pendant 3 ans, dans les 1ères étapes de leur vie. Nous sommes là pour les sécuriser pendant leur construction. Nous sommes un repère pour eux lorsqu’ils sont à la crèche. »
Les professionnel·les les accompagnent aussi dans leurs apprentissages et l’acquisition progressive de l’autonomie au quotidien : tenir une cuillère pour manger seul, se déshabiller, se laver les mains….
Les tout-petits apprennent aussi à être en relation avec d’autres enfants, à gérer leur frustration : « nous leur apprenons à mettre des mots sur ce qu’ils ressentent et à vivre en collectif. »
Venir en crèche représente une séparation entre l’enfant et ses parents, Élodie explique l’importance de son rôle dans cette étape du développement de l’enfant : « nous faisons le lien entre la maison et ici. Venir en crèche prépare les futures séparations que rencontrera l’enfant. Avec nous, l’enfant apprend à se détacher. »
La reconnaissance des parents
Le secteur de la petite enfance peine à recruter et les vocations semblent insuffisantes pour répondre à tous les besoins. Pourtant, Elodie aurait de nombreux arguments pour convaincre les indécis·es ! « Accompagner les tout-petits dans leur évolution est tellement gratifiant ! Nous participons à les rendre autonomes, nous résolvons des problèmes rencontrés par les parents avec leur enfant. Et ils sont souvent reconnaissants, nous savons qu’ils parlent de nous à la maison ! » s’enthousiasme la professionnelle.
Les professionnel·les de la petite enfance exercent des métiers à haute utilité sociale en jouant un rôle de premier plan auprès des jeunes enfants, dès leurs 1ers mois de vie. Parlez-en autour de vous !
Pour garder le contact :