Malgré un arrêt total de l’activité BAFA-BAFD pendant le premier confinement, les professionnel.le.s Léo se sont remobilisé.e.s dès qu’ils ont pu et les formations ont repris au début de l’été. Le second confinement a eu peu d’impacts sur la continuité de l’activité, la majorité des formations ayant lieu en période de vacances scolaires.
Numérisation de tous les supports de formation, mise en place de groupe Whatsapp pour faciliter les contacts avec les stagiaires, modification des horaires au regard du couvre-feu en octobre, distanciel partiel : les professionnel.le.s Léo ont su s’adapter pour relancer puis poursuivre l’activité. Les formateur.rice.s BAFA-BAFD ont également été accompagné.e.s afin d’intégrer les nouvelles modalités d’organisation ainsi que les protocoles sanitaires.
Sabri Djellouli, directeur du pôle engagement Leo Lagrange Centre Est, explique que cette période a amené les professionnel.le.s à se réinventer dans leurs manières de travailler, d’animer, d’organiser les journées des stagiaires. Les gestes barrière et le port du masque ont également posé de nouvelles règles « c’est devenu un critère de non-validation car cela fait partie du savoir-être, c’est obligatoire, nous nous devons de les respecter. » De plus, les stagiaires BAFA apprennent des jeux et techniques d’animation, Sabri Djellouli poursuit : « nous avons également dû trouver des variantes aux jeux, par exemple le jeu du béret : les participants doivent récupérer un objet au milieu du terrain de jeu. L’objectif n’était pas de changer les jeux mais de partir des jeux existants et d’imaginer des variantes en prenant en compte la distanciation physique ».
L’espace disponible par personne en milieu confiné a également ajouté des contraintes aux responsables de formation, en effet 4m2 sont exigés par stagiaire. Angéline Odi Ngono, coordinatrice BAFA-BAFD en Ile-de-France et en et Eure-et-Loir, raconte : « j’ai dû répartir les stagiaires d’une même session en deux salles différentes, faute d’espace suffisant dans une seule salle. Le jeu brise-glace, nous devons le réaliser à l’extérieur. Pour la pause déjeuner, les stagiaires sont obligés de sortir, de plus, nous avons divisé le groupe en deux pour les horaires d’arrivée, afin de limiter les flux mais aussi les regroupements à l’entrée et devant la feuille d’émargement. »
Si la crise sanitaire a bousculé nos pratiques et généré de nombreuses difficultés un peu partout, les professionnel.le.s ont su rebondir et trouver les ressources nécessaires pour assurer leurs missions. Sabri Djellouli insiste sur ce point : « nous amenons notre chaleur d’une autre façon, par les mots, nous devons parvenir à capter les stagiaires autrement, à nous d’innover, nous nous sommes réinventés pour être toujours aussi chaleureux ! »
Enfin, si l’année 2021 demeure encore incertaine, en raison d’éventuelles conséquences persistantes liées à la crise sanitaire, le réseau des responsables régionaux Léo BAFA-BAFD a fait preuve de solidarité, les contacts très réguliers entre eux et l’échange de pratiques les ont aidés à traverser la tempête !