À l’école Rouet Charles Allé de Marseille (13), c’est sous l’impulsion de l’animateur Carbone Scol’ERE Romain Baldizzone que les enfants découvrent le développement durable tout en s’amusant, encadrés par des enseignantes convaincues de l’impact positif de cette démarche éducative et innovante.
La sonnerie retentit à l’école primaire Rouet Charles Allé à Marseille. Il est 14h, et c’est le début du troisième atelier du programme Carbone Scol’ERE, animé par Romain Baldizzone dans la classe de CM1-CM2 de Victoire Chamboredon.
Les élèves, enthousiastes, retrouvent Romain avec leurs carnets d’enquêteurs en main. Après un bref rappel des notions vues précédemment, comme les matières premières et les actions permettant de réduire la pollution, ils entrent dans le vif du sujet : l’énergie et les transports.
Une immersion dans l’atelier : apprendre en s’amusant
Grâce à une approche ludique et interactive, ils analysent une image projetée et forment des équipes pour un jeu de découverte. La Team Victoire, les Wistitis, la Team Global, et les Chercheurs s’affrontent pour trouver Global, la mascotte de Carbone Scol’ERE. Une quête qui leur permet de distinguer énergies renouvelables et non renouvelables, tout en enrichissant leur vocabulaire scientifique.
« Je pense qu’on va parler d’énergie parce que je vois des câbles, et de transports parce que je vois une voiture », lance Alya, observatrice, en pointant l’image projetée. « C’est un jeu d’équipe ! On veut gagner, mais on apprend plein de choses en même temps », ajoute Simon, sourire aux lèvres.
Les activités s’enchaînent avec un exercice d’évaluation du bilan énergétique de la classe et de comparaison avec les émissions carbone liées aux transports. Les élèves réalisent ainsi l’impact de leurs choix quotidiens, qu’il s’agisse de covoiturage, de transports en commun, ou encore de gestes simples comme débrancher des appareils inutilisés.
« Ce matin, j’ai vu au moins cinq vélos près de l’école ! Et aussi beaucoup de voitures… Ça pollue plus que l’électricité, non ? » s’interroge Anna. « C’est une victoire écrasante du chauffage ! » s’exclame Lisa, en découvrant les résultats des calculs.
Témoignage des enseignantes : l’impact positif du programme
Le matin même, c’est dans la classe de Anne Raillon, une autre enseignante de l’école, que Romain avait animé un atelier similaire. Ensemble, Anne et Victoire partagent leur enthousiasme pour le programme.
Victoire Chamboredon témoigne : « J’ai découvert Carbone Scol’ERE grâce à une communication reçue par le directeur, et j’ai tout de suite été séduite. Les interventions extérieures apportent un regard neuf aux élèves et enrichissent aussi notre propre pratique. Le programme est ludique, méthodologique et clé en main. Cela répond parfaitement aux besoins des enseignants et aux attentes du programme scolaire, notamment sur les thématiques de développement durable et d’écologie. »
Anne souligne l’approche interactive et multidisciplinaire de l’atelier : « Ce qui me plaît le plus, c’est que les élèves participent activement. Ils réfléchissent, testent leurs hypothèses et trouvent eux-mêmes les bonnes réponses, individuellement ou en groupe. Cela alterne entre écrit, oral, calcul, éducation morale et civique, et bien sûr les sciences. Tout est pensé pour captiver leur attention et les impliquer pleinement. »
Une pédagogie engageante et durable
Les enseignantes s’accordent à dire que Carbone Scol’ERE dépasse les simples ateliers en classe. Les élèves sont encouragés à transposer les apprentissages à la maison, notamment via le portail web où ils relèvent des défis en famille. Qu’il s’agisse de rouler « cool » pour économiser du carburant ou de marcher jusqu’à l’école, chaque geste compte pour réduire leur empreinte carbone. « Le programme est conçu de manière spiralaire : chaque atelier renforce les acquis des précédents, permettant aux élèves de mesurer leur progression », félicite Anne Raillon.
Avec des intervenants comme Romain Baldizzone et des enseignantes engagées comme Anne et Victoire, Carbone Scol’ERE démontre que l’éducation au développement durable peut être à la fois rigoureuse, ludique et profondément impactante. À travers ces ateliers, les enfants de Marseille apprennent à devenir les acteurs d’un futur plus respectueux de notre planète !