Carbone Scol’ERE, le programme d’éducation à l’environnement de la Fédération Léo Lagrange s’adresse aux enfants de 9 à 12 ans. Au cours de 5 ateliers animés pendant le temps scolaire par des animateur.rices Léo Lagrange, les élèves découvrent comment diminuer la production de gaz à effet de serre et acquièrent des gestes écoresponsables, tout en impliquant leurs familles dans des défis ! De janvier à début avril, la classe de CM1 de l’école des Pyrénées à Paris (75) bénéficie de ce programme.
Clara Papiau, animatrice Carbone Scol’ERE en Île-de-France, arrive jeudi 30 mars à l’école des Pyrennées pour animer son atelier de 9h30 à 11h30. Elle est accompagnée par Anne-Cécile Barbier, secrétaire générale de la Fondation Alstom, qui apporte son soutien financier à Carbone Scol’ERE. Anne-Cécile va assister à toute l’intervention pour découvrir l’animation concrète de l’action.
Pour la classe de CM1, c’est le 4ème atelier . Mme Levy, enseignante, mène un projet sur l’écologie. A l’arrivée de Clara, la séquence en cours s’arrête et les élèves sortent sur leurs bureaux le carnet d’enquêteur Carbone Scol’ERE.
Après avoir revu les apprentissages des précédents ateliers, Clara démarre sur l’enquête du jour : la gestion des déchets.
A l’écran, une photo avec des containers à poubelles de couleurs différentes. L’animatrice interroge la classe : « pourquoi ces poubelles sont-elles différentes ? ». Les enfants connaissent déjà le tri des déchets, Clara précise : « aujourd’hui nous allons découvrir comment se passe le tri des déchets, quel est leur parcours, depuis le bac jusqu’au recyclage. »
Parcours des déchets recyclables, du bac à poubelle jusqu’au centre de transformation
Ensuite, Clara interroge le groupe sur la photo suivante : un camion poubelle. Il.elles échangent sur la fréquence de la collecte, la grève des éboueurs est également évoquée ! Une élève lit le texte qui accompagne la photo. Tout au long de l’animation, Clara interroge les élèves, complète leurs réponses et leur demande de lire les contenus écrits de sa présentation : les mains se lèvent tout le temps, l’assemblée est très active et mobilisée sur le sujet !
Etape suivante : le centre de tri. Clara demande aux enfants d’expliquer la signification du verbe trier puis leur fait énumérer les différentes matières qui se trouvent dans les bacs de recyclage. Elle poursuit : « au centre de tri, les déchets sont répartis par matière puis compressés pour ensuite être envoyés en centre de recyclage, où ils seront découpés en petits morceaux, fondus puis serviront à fabriquer de nouveaux objets, qui seront vendus en magasin. »
Une vidéo est ensuite diffusée : la classe découvre le centre de tri de Romainville (93) et c’est le début d’une visite guidée ! Toutes les étapes sont expliquées : arrivée des camions, les déchets sont vidés, passent dans des machines qui effectuent des tris automatiques puis des agents effectuent un dernier tri manuel. Les balles compressées de déchets triés s’acheminent ensuite vers les centres de transformation et recyclage. Message final de la vidéo : « C’est grâce au tri que vous réalisez tous les jours que cela est possible ! »
Des élèves incollables sur le compost !
Mais il n’y a pas que les bacs à recyclage ! Place aux bacs à compost ! L’activité suivante s’intitule « découvrons le parcours du bac à compost ». Les enfants veulent tous prendre la parole, ils connaissent très bien le sujet car l’école gère un bac à compost ! « On recycle les aliments comme les peaux de banane, les coquilles d’œufs. », « ça fait de la terre pour les plantes », « c’est pour les vers de terre » ; « on peut aussi en faire du chauffage ». Clara félicite l’élève qui fait référence à la biométhanisation, vu lors de l’atelier précédent !
La pollution générée par les incinérateurs et centres d’enfouissement des ordures ménagères
Dernier type de déchets : les ordures ménagères. L’animatrice demande aux élèves ce que deviennent ces déchets. « Ils ne sont pas recyclés » avance l’un d’entre eux. Une autre complète : « on les brûle ». Clara complète et précise en expliquant les rôles des incinérateurs et des centres d’enfouissement. Des schémas commentés par Clara et lus par les élèves rappellent que ces deux solutions de traitement des ordures ménagères sont polluantes et génèrent des résidus que nous ne savons pas traiter.
Avant le jeu qui clôturera la séance, chaque enfant ouvre son carnet d’enquêteur à la page 10 pour compléter un schéma qui récapitule les différentes étapes de la vie d’un déchet recyclable. Ils doivent aussi préciser les deux lieux de traitement des ordures ménagères et définir le compostage.
De la théorie à l’action : « le jeu des bacs »
Enfin, c’est le moment du « jeu des bacs ». Le groupe est séparé en 2 équipes, chaque équipe est rangée en fil indienne dans le couloir de leur étage. Chacun à leur tour, les élèves reçoivent de l’animatrice ou de l’enseignante une photo d’un déchet : ils doivent ensuite se rendre devant l’affiche du jeu et décider si leur déchet doit être jeté dans le bac à ordure ménagère, dans le bac du recyclage, dans le bac à compost ou dans aucun !
Lorsque tous les enfants sont passés, Clara et Mme Levy récupèrent le résultat du tri de chaque équipe et comptent les points : il.elles sont à égalité !
Clara passent en revue chaque déchet que les enfants ont eu en main et il.elles identifient tous ensemble le bon mode de traitement. Pour certains, il y avait des pièges ! Les piles ou les vêtements doivent être jetés ou donnés via d’autres circuits !
Rappel sur la plateforme Carbone Scol’ERE, à utiliser avec l’enseignante et en famille
A la toute fin de la séance, Clara rappelle que les enfants trouveront sur la plateforme en ligne Carbone Scol’ERE de nouvelles activités avec le thème du jour. L’enseignante, très motivée, répond qu’elle fait toujours les activités en classe avec ses élèves !
L’éducation à l’environnement permise grâce à Carbone Scol’ERE repose aussi sur la complémentarité éducative avec les enseignants et les parents ! En relevant des défis, les élèves et leurs familles adoptent de nouvelles habitudes de vie écoresponsables qui permettent d’éviter l’émission de gaz à effet de serre. Chaque petit geste compte !
3 questions à Anne-Cécile Barbier, secrétaire générale de la Fondation Alstom.
Quel est l’origine du soutien de la Fondation Alstom au programme Carbone Scol’ERE ?
En 2020, 2 salariées de la Fédération Léo Lagrange nous ont contactés pour en savoir plus sur les actions de la Fondation, puis elles ont répondu à l’appel à projet en 2021 et vous avez été retenus.
Pourquoi avez-vous décidé de soutenir Carbone Scol’ERE ?
Nous intervenons suivant 4 grands axes thématiques, dont celui de la protection de l’environnement. Votre action nous semblait très intéressante et l’expérience au Québec s’avérant concluante, nous avons pensé que c’était une bonne idée d’essaimer en France. De plus, la proximité avec nos sites Alstom représente un critère auquel vous répondez.
Vos 1ères impressions à chaud après cet atelier ?
J’ai beaucoup apprécié de voir les réactions des enfants, l’animation était très interactive, les enfants participaient beaucoup, de manière très spontanée, on sent que cela fonctionne ! De plus, c’est pédagogique et ludique. Je suis très contente d’avoir pu participer à cette séance !
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Le saviez-vous ?
La Fondation Alstom est l’un des partenaires financiers du programme Carbone Scol’ERE. D’autres fondations apportent également leur soutien. Pour les découvrir, (re)lisez les actualités de Carbone Scol’ERE ici
Pour garder le contact :
Sandrine Platre
Directrice du programme Carbone Scol’ERE
sandrine.platre@leolagrange.org
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