Léo Lagrange Ouest a organisé de nombreux séjours de cohésion pour le service national universel (SNU) de février à juillet derniers. Les équipes Léo travaillent en étroite collaboration avec les services de l’Etat, dont les services départementaux jeunesse, engagement et sport (SDJES). Alexis Fournier, chef de projet SNU à la SDJES de Vendée témoigne de son partenariat avec Léo Lagrange Ouest pour l’organisation des séjours SNU sur son territoire.
Avant la mise en place des séjours de cohésion du SNU, aviez-vous auparavant déjà travaillé avec le réseau Léo Lagrange ?
J’ai passé mon BAFA avec Léo Lagrange ! Sinon, votre association étant peu implantée en Vendée, je n’avais pas eu l’occasion auparavant de rencontrer vos équipes.
Depuis quand êtes-vous mobilisé sur les séjours SNU ?
Je suis arrivé fin 2019 en Vendée et j’ai suivi une formation sur le SNU, j’y ai rencontré Christelle Revault, salarié de Léo Lagrange et qui allait être cheffe de centre. Nous avons constaté que nous partagions la même vision du SNU.
Après la crise sanitaire, en juin 2022 nous étions parmi les premiers à mettre en place des séjours en déléguant l’organisation globale des séjours à une association. Nous avons collaboré avec Christelle pour la construction du séjour. Puis en 2023 vous avez organisé 3 séjours entre avril et juillet, comme cette année.
Quelles étaient et quelles sont vos attentes à l’égard de Léo Lagrange Ouest ?
Je souhaitais travailler avec des professionnels qui maîtrisent des méthodes actives, participatives et en capacité de faire que ce SNU soit émancipateur pour les jeunes. Au lancement, le SNU pâtit d’une image biaisée dans l’imaginaire collectif. Nous avons beaucoup échangé avec Christelle sur le fonds et sur les valeurs importantes à diffuser pendant les séjours. Et connaissant les valeurs du réseau Léo Lagrange, je trouve pertinent de travailler avec votre association, car vos équipes connaissent les jeunesses d’aujourd’hui et utilisent les méthodes pédagogiques adéquates, pour impliquer les jeunes et faire en sorte qu’ils soient acteurs de leur séjour.
Nous attendons donc de Léo Lagrange que les jeunes soient impliqués dans le déroulé des séjours, qu’il y ait un lien avec la vie locale et des actions d’engagement avec les associations du territoire.
Enfin, nous attendons que les 3 corps qui composent le SNU : Education nationale, éducation populaire et corps en uniforme puissent travailler harmonieusement ensemble et agissent avec une vision partagée pour les séjours du SNU.
Vous avez à présent un peu de recul, quel regard vous portez sur votre travail avec Léo Lagrange Ouest ?
Très positif ! Il y a une dynamique collective entre nous, c’est un partenariat et pas seulement un marché public avec un prestataire. Ce qui compte pour moi, c’est d’impliquer les jeunes, de développer leur esprit critique, de les accompagner dans leurs prises d’initiatives et de s’adapter en permanence en fonction de leurs besoins : c’est ce que vous faites, c’est ce que sait faire une association d’éducation populaire.
De plus, je suis présent régulièrement pendant les séjours de cohésion, nous travaillons en confiance avec Léo Lagrange, même si nous rencontrons des difficultés, nous en parlons, nous savons que nous avançons ensemble.
Quelle est d’après vous la plus-value Léo Lagrange ?
C’est son réseau professionnel : disposer de salariés pour encadrer, mais aussi pouvoir faire appel aux pôles engagement pour la formation des encadrants et pour les interventions auprès des jeunes. Ce que j’apprécie également, c’est que vous vous appuyez sur notre réseau de partenaires locaux, les projets se construisent ensemble.
Enfin, quel est l’intérêt de l’éducation populaire pour les séjours de cohésion SNU ?
Rendre les jeunes acteurs, les accompagner pour qu’ils puissent faire ensuite leurs propres choix. La pédagogie active utilisée pendant les séjours permet une animation qui n’est pas descendante. De plus, il faut garder au cœur de notre action l’engagement citoyen des jeunes, leur émancipation tout en prenant en compte leur rythme propre. C’est ce que fait l’éducation populaire.
Pour aller plus loin, retrouvez le portrait : Noémie cheffe de centre, fait vivre l’éducation populaire dans les séjours SNU