Sabri Djellouli est le directeur du pôle engagement de Léo Lagrange Centre Est. Mobilisé sur de nombreux projets, il pilote avec conviction ce pôle dynamique et ancré sur le terrain pour répondre au mieux aux besoins des territoires et de ses publics.
Tu es actuellement directeur du pôle engagement Léo Lagrange Centre Est. Quel a été ton parcours professionnel, avant Léo et à la Léo?
Je suis arrivé dans l’éducation populaire grâce à mes premières activités bénévoles dans la commune où je résidais. On m’a proposé de me former au métier de l’animation par le biais de la formation BAFA. Par la suite, j’ai eu l’opportunité d’exercer diverses fonctions auprès de différents publics (enfants, ados, jeunes et familles). Durant cette période j’ai validé un Brevet d’État dans l’animation.
Mon engagement sur les formations BAFA et BAFD m’a conduit sur les métiers de l’insertion et de la formation professionnelle pour tous publics (insertions, demandeurs d’emploi et salariés), où pendant près de 14 ans j’ai encadré, cordonné, managé et développé des actions de formation sur tout le territoire rhônalpin. En parallèle de mes missions, j’ai toujours eu le souci de monter en compétence par le biais de la formation. J’ai ainsi obtenu une Licence Pro (en VAE) et dans la continuité un Master 2 en management des organisations associatives.
Je suis salarié Léo depuis 5 ans, au départ sur l’un des instituts de formation, puis sur la fonction que j’occupe aujourd’hui, directeur du pôle engagement Léo Lagrange Centre Est.
Quelles sont tes missions au sein du pôle engagement?
Elles sont transverses à l’activité de la Fédération, c’est-à-dire :
- Gestion du service pôle engagement (BAFA, lutte contre les discriminations, Service Civique, ANCV, SNU…),
- Participation active à la mise en œuvre de nouveaux projets : Carbone Scol’ERE par exemple,
- Développement de l’activité du pôle engagement.
Tu interviens donc sur plusieurs missions et projets, que tu mènes à bien avec ton équipe. Peux-tu stp nous en dire plus sur ton équipe au sein du pôle engagement?
Les forces de l’équipe du pôle engagement résident dans la confiance qu’elles ont dans le projet de notre Fédération et dans une dynamique de militant de l’éducation populaire. C’est une équipe expérimentée, engagée et qui s’investit pour développer notre activité sur les différents territoires.
Concernant les formations BAFA-BAFD, quelles sont d’après toi les spécificités Léo, par rapport aux autres organismes de formation?
Les valeurs qui sont véhiculées au sein de nos formations résident sur les principes fondamentaux que sont la laïcité et la citoyenneté. Par exemple, les mixités (sociale, culturelle, générationnelle, de genre) qui favorisent l’échange, le partage et l’ouverture d’esprit. La qualité de notre processus d’inscription (accueil téléphonique, suivi des stagiaires) est également une plus-value vis-à-vis de la concurrence.
Le mois de mars est chargé en événements : journée internationale des droits des femmes, semaine d’éducation et d’action contre le racisme et l’antisémitisme, entre autres. D’après toi, quel est le rôle de la FLL et de l’éducation populaire, tout d’abord concernant les droits des femmes?
Tout d’abord, une société qui ne donne pas les mêmes droits aux hommes et aux femmes est une société qui régresse, c’est à mon sens dans cet esprit que la Fédération est fortement impliquée sur la journée des droits des femmes. En effet, nous soutenons des initiatives portées par les acteurs associatifs au niveau local (Besançon) et au niveau national.
Et concernant l’éducation contre le racisme et l’antisémitisme ?
La Fédération Léo Lagrange milite contre toutes les formes de différences : le racisme et l’antisémitisme en sont. C’est cette démarche qui conduit les équipes des pôles engagement à alimenter et à soutenir des actions qui permettent d’éveiller les consciences et de favoriser le dialogue.
Nos programmes Défis & Différences (enfance), Démocratie & Courage (ados et jeunes), Diversité & Égalités (adultes) sont des actions fortes portées par notre mouvement d’éducation populaire sur l’ensemble du territoire national tout au long de l’année, ce qui permet de faire évoluer les mentalités sur la question du racisme et de l’antisémitisme.