Dans le cadre de la démarche participation « Jeunesse : le droit au bonheur ? » amorcée par la Fédération en 2022 en vue de son prochain congrès en septembre prochain, six webinaires ont été organisés au premier semestre 2024. Chaque mois, des invité·es expert.es issu·es d’univers variés sont venus alimenter les réflexions collectives et futurs textes qui seront portés au vote du conseil d’administration, conseil professionnel et aux congressistes cet été. Retour sur ces temps fort d’échange et de débat avec Benjamin Mauduit, responsable du plaidoyer et des relations extérieures de la Fédération Léo Lagrange.
Une fenêtre vers l’extérieur
Si dès le début de la démarche participative « Jeunesses : le droit au bonheur » les salarié·es, bénévoles et bénéficiaires étaient encouragé·es à contribuer et partager leurs idées, la culture du débat, chère à la Fédération Léo Lagrange, implique aussi une confrontation des points de vue et une ouverture au monde. « L’organisation de webinaires permet d’inviter d’autres personnes à réfléchir avec nous, venus d’ailleurs que de l’éducation populaire : les institutions, la recherche… » commente Benjamin Mauduit, responsable du plaidoyer et des relations extérieures à la Fédération Léo Lagrange.
Rassemblant à chaque rendez-vous mensuel des dizaines de participant·es en ligne, les webinaires ont successivement donné la parole à des expert.es en sociologie, histoire, économie ou politiques publiques, pour approfondir nos connaissances collectives sur des sujets liés à la jeunesse, et plus généralement aux rôles de l’éducation populaire pour une société du bien-être ! « L’idée était d’impliquer des acteurs de premier plan sur des sujets sur lesquels nous avons besoin d’avancer (comme l’orientation des jeunes), et de pouvoir dessiner une feuille de route pour l’avenir » explique Benjamin Mauduit.
Une expérimentation participative et prometteuse
Chaque mois le temps d’un début de soirée, se retrouvaient entre 40 et 50 professionnel·les, bénévoles ou simples curieux·ses issu·es des champs professionnels de la formation, de l’animation, de la petite enfance ou bien des collectivités territoriales.
Réuni·es par la volonté de débattre et d’apprendre au contact des autres, les participant·es avaient voix au chapitre dans ce format d’échange permis par le numérique. Chaque webinaire, organisé en différents temps de carte blanche ou discussion puis d’échanges a fait entendre des témoignages variés et nécessaires à la prise en considération de divers points de vue ! C’est aussi cela, la culture du débat.
« Je saluerais la diversité de l’audience à chaque rendez-vous […] Ces témoignages sont pris en compte dans le cadre de notre futur manifeste ‘‘Jeunesses : le droit au bonheur’’, ils viennent s’ajouter à ceux récoltés lors d’évènements en présentiel tels que le rassemblement jeunesse, conventions territoriales ou évènements ados-jeunesses. Il ne faut pas s’arrêter là, il faut continuer ces démarches participatives, dans la mesure où l’on s’apprête à retravailler notre projet éducatif [à la suite du prochain congrès] » déclare Benjamin Mauduit.
C’est en effet ce mode de rencontre hybride, entre rendez-vous virtuels et réels, qui enrichit d’autant plus la consultation et donne tout son sens à la démarche « Jeunesses : le droit au bonheur. » Par ailleurs, des sujets tels que les indicateurs alternatifs du bien-être (traité lors du dernier webinaire du 28 mai) permettent de recouper différents sujets traités au sein de la Fédération, par des équipes variées : des dynamiques collectives apparaissent et prennent sens grâce à l’intervention d’invité·es externes !
Nourrir les propositions présentées au Congrès fédéral 2024
« Qu’est-ce que cela veut dire de l’état d’esprit des jeunesses aujourd’hui ? », « À quel âge arrêtons-nous d’être jeunes ? », « Comment trouver la bonne posture pour répondre aux besoins de la jeunesse aujourd’hui ? » : un simple échantillon des multitudes de questions adressées aux invité·es des webinaires depuis janvier. Venu·es partager leurs expériences et expertises, nos invité·es ont toujours tâché de répondre aux questionnements structurant la démarche « Jeunesses : le droit au bonheur ». De ces questions naissent des textes et propositions, rédigés et rassemblés en un manifeste.
Les propositions seront dans un premier temps présentées au Conseil d’administration qui en sera le premier arbitre. « En septembre, trois de ces propositions seront encore en suspend, et il reviendra aux congressistes d’en débattre et de les arbitrer. À l’issue du congrès, nous travaillerons à une édition définitive, qui sera notre feuille de route pour les prochaines années. » conclut Benjamin.
Retrouvez en libre accès l’ensemble des webinaires en replay sur la plateforme « Jeunesses : le droit au bonheur » : https://www.ledroitaubonheur.fr/les-contributions/