Les multinationales de l’habillement font peser le coût de la pandémie sur les ouvrier.ère.s de la confection. Le collectif Ethique-sur-Etiquette (ESE), dont l’Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs (ALLDC) est membre, lance une semaine internationale d’action. Depuis le début de la pandémie, des millions de travailleuses et de travailleurs de la confection font face à des pertes de salaire et à des licenciements sans indemnisation, victimes directes de la crise mondiale qui frappe le secteur.
On estime que 10% des ouvrier.ère.s du textile ont perdu leur emploi et que, pour les seuls trois premiers mois de la pandémie, entre 2,7 et 4,9 milliards d’euros de salaires impayés leur sont dus. Amputé.e.s d’une partie de leurs revenus, ils et elles ne peuvent plus nourrir leur famille.
Pourtant, un an après le début de la crise, des enseignes comme Nike, Next et Amazon ont largement retrouvé le chemin de la rentabilité ; Amazon a même annoncé des bénéfices record. Les multinationales de l’habillement ne peuvent pas faire reposer le coût de la crise sur les plus vulnérables ! Il ne leur coûterait que 10 centimes de plus par t-shirt pour assurer le versement des salaires des ouvrier.ère.s du textile.
Avec 200 organisations, nous lançons la campagne #PayYourWorkers pour demander à Nike, Amazon, Next et à toutes les enseignes d’habillement de garantir le paiement de l’intégralité des salaires, le versement des indemnités légales de licenciements, et la protection des droits syndicaux des travailleur.euse.s de leur chaine de valeur.
Nous avons besoin de vous pour les interpeller
Signez la pétition pour dire aux enseignes : Pay Your Workers