L’année 2025 marque une étape importante pour les formations BAFA et BAFD proposées par la Fédération Léo Lagrange. Avec des objectifs ambitieux à l’échelle nationale et régionale, l’organisme mise sur l’innovation, la diversification des contenus et une accessibilité renforcée pour répondre aux attentes des jeunes, des collectivités et des formateur·rices.
Renforcer l’attractivité et s’adapter aux besoins des territoires
Face aux évolutions des besoins des jeunes et des collectivités, le BAFA-BAFD Léo Lagrange s’oriente vers une offre modernisée et adaptée. Alexandrine Sadaoui, responsable pour le Nord-Ile-de-France, souligne l’importance de diversifier les thématiques abordées. « Nous intégrons des sujets comme l’éducation à l’environnement, l’animation en milieu rural ou encore l’usage du numérique, qui répondent aux particularités des territoires » explique-t-elle.
Dans la région Centre-Est, cette stratégie s’accompagne d’un développement géographique. Antoine Martin indique : « Nous étendons nos formations à de nouveaux lieux comme Montbrison (42) ou Belleville-en-Beaujolais (69). » Ces efforts visent à toucher des publics plus larges, en s’appuyant sur un maillage territorial renforcé.
Pour l’Ouest, Emmanuelle Pannetier met l’accent sur une approche centrée autour des villes où Léo Lagrange est déjà impliqué dans l’enfance et la jeunesse : « Nous allons structurer nos actions à Brest (29), Rennes (35), Nantes (44) et Angers (49), en capitalisant sur nos dispositifs existants. »
Innover pour enrichir l’expérience des stagiaires et des formateur·rices
En 2025, Léo Lagrange souhaite positionner l’innovation pédagogique comme un pilier central. Des outils numériques interactifs, comme des QR codes pour accéder à des partenaires locaux ou des modules hybrides mêlant présentiel et numérique, seront intégrés pour moderniser les formations.
« Ces innovations permettront d’apporter plus de flexibilité et de rendre les formations encore plus accessibles et attractives » commente Alexandrine Sadaoui. De plus, des projets comme avec le Mentorat By Léo permettront un accompagnement personnalisé des stagiaires dans leur parcours, en facilitant leur intégration dans le monde professionnel.
Dans le Sud, Géraldine Denat ajoute que des outils comme la web radio et la vidéo enrichiront les formations. « Ces approches interactives donneront des moyens concrets aux stagiaires et formateurs pour diversifier leurs pratiques et engager davantage les participants. »
Les initiatives locales contribuent également à cette dynamique. Par exemple, dans l’Ouest, un « Parcours BAFA » sera mis en place à Nantes, avec un accompagnement à chaque étape : recherche de stage, initiation au PSC1 et rencontres avec des professionnel·les. Une session de qualification en surveillance de baignade, prévue en octobre 2025, est également un signe de la volonté d’élargir les horizons des stagiaires.
Favoriser l’inclusion et l’accessibilité pour tou·tes
L’inclusion est une priorité pour les responsables régionaux. Afin de garantir que les formations soient accessibles à tou·tes, Alexandrine Sadaoui souligne des efforts comme le renforcement des aides financières pour les jeunes issus de milieux défavorisés et l’organisation de sessions dans des zones isolées. « Nous avons à cœur de lever les obstacles sociaux, financiers et géographiques pour que chacun ait sa chance d’accéder à ces formations. »
Dans le Sud, un partenariat avec le pôle Handicap de Toulouse permettra de mieux accompagner les jeunes en situation de handicap. « Nous voulons que ces stagiaires se sentent pleinement intégrés et bénéficient d’un encadrement adapté grâce à des formateurs expérimentés » explique Géraldine Denat.
Des défis à relever pour une offre toujours plus qualitative
Cependant, ces ambitions s’accompagnent de défis à anticiper. Dans le Sud, Géraldine Denat identifie le recrutement d’une équipe solide et motivée comme une priorité. « Nous devons renforcer les équipes pour accompagner ces changements et consolider la qualité des formations de formatrices et formateurs. »
Pour répondre à ces enjeux, Antoine Martin évoque notamment la création d’une plateforme pédagogique nationale. « Elle permettra de mettre à disposition des formateurs des ressources et méthodes pour mieux les accompagner dans leur progression » précise-t-il.
Une ambition collective pour 2025
En somme, le BAFA-BAFD Léo Lagrange se positionne comme un acteur innovant et inclusif, prêt à répondre aux attentes des jeunes et des collectivités en 2025. De l’élargissement des thématiques et des partenariats à l’utilisation d’outils numériques et hybrides, en passant par un accompagnement renforcé des stagiaires, chaque initiative traduit un engagement fort pour moderniser et enrichir ces formations.
Comme le résume Alexandrine Sadaoui : « Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour le BAFA-BAFD. En nous mobilisant collectivement, nous pouvons offrir des parcours qui préparent les jeunes à être des actrices et acteurs engagés et responsables dans l’animation. »
L’avenir des formations BAFA-BAFD s’annonce donc prometteur, avec des perspectives adaptées aux réalités locales tout en répondant aux enjeux nationaux.