En Méditerranée, le BAFA Léo Lagrange peut se vanter d’être représenté par des équipes dont l’expérience n’a d’égal que l’engagement ! Faites connaissance avec Alain, Bruno, William et Yannick : un responsable régional passionné et trois formateurs BAFA qui ont tous mis un pied dans le monde de l’animation dès l’âge de 17 ans ! Deux principes les réunissent : la passion pour l’animation et l’amour de la transmission.
Alain Villé, 62 ans, est responsable de la formation BAFA-BAFD Léo Lagrange Méditerranée, et il est salarié du réseau Léo Lagrange depuis près de 40 ans ! Dès 1984 et son premier contrat d’animateur, le professionnel de l’animation a piloté des centres de vacances et de loisirs, il a encadré des séjours et des classes découverte et dispensé des formations BAFA. Chargé de mission départemental puis délégué territorial, il occupe son poste actuel depuis 2012, qui intègre depuis 2021 le développement du programme Carbone Scol’ERE. Le professionnel apprécie sa liberté d’action dans ses missions et revendique un métier porteur de sens : « nous agissons pour éduquer tout au long de la vie, grâce à des formations, des rencontres, de multiples expériences. C’est cela pour moi l’éducation populaire : donner la possibilité d’évoluer tout au long de sa vie. C’est aussi ce que j’ai fait avec Léo Lagrange pendant ma carrière ! ».
Bruno Aguillon, 62 ans également, est formateur BAFA depuis une vingtaine d’année, mais aussi technicien de recherche et de formation en laboratoire de physique dans un lycée. À 17 ans, il obtient son diplôme du BAFA, qu’il complète par un BAFD à 21 ans avant de passer directeur à 23 ans afin de s’engager pleinement dans le milieu de l’animation. Fondateur d’une association développant des projets festifs et culturels, mais aussi président d’une association organisant des évènements musicaux, Bruno a l’engagement dans le sang. « J’ai quelque chose au fond de mon cœur, au fond de mes tripes : c’est une passion que je veux transmettre à ces jeunes. Surtout à cette génération qui traverse des temps difficiles. Ils ont vécu des situations d’isolement pendant la crise sanitaire, ils sont déprimés par la crise environnementale… il faut qu’ils voient qu’à côté des combats qu’ils mènent, ils ont aussi de belles choses à découvrir et à vivre ! », confie-t-il avec panache. Et s’il s’est lancé dans la formation BAFA, c’est pour transmettre cette vocation de l’animation au plus grand nombre. « Le BAFA, c’est la plus belle aventure humaine qu’on puisse vivre sur une période de 8 jours. Ça n’existe pas ailleurs. On apprend aux jeunes à vivre des émotions ensemble et à travailler ensemble avec passion. Ils sont très jeunes pour ceux qui ont 16 ans, ils peuvent manquer de maturité, mais ils ont de l’envie. Quand je les vois ici, ça me donne de l’espoir. Et puis aujourd’hui, il y a beaucoup d’opportunités de travail autour de l’animation avec des diplômes comme le DPJEPS ou encore le CPJEPS. Au final, certains y trouvent leur vocation et c’est magnifique ».
William Sellah a 22 ans, et cela fait désormais 5 ans qu’il a découvert le monde de l’animation. « C’est un stage de découverte organisé par la mission locale qui m’a fait connaître l’animation. Ça m’a tout de suite énormément plu donc ils m’ont proposé de faire une formation de CPJEPS (Certificat professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) ». William a ensuite travaillé 2 ans en mairie, puis passé son BPJEPS avant de devenir formateur BAFA Léo Lagrange. Issu d’une famille nombreuse, il a toujours eu l’habitude de s’occuper d’enfants : « J’adore m’amuser avec eux et leur donner le sourire. Et puis j’ai eu une très bonne formatrice qui m’a fait aimer le métier d’animateur, donc je voulais avoir ce rôle à mon tour », confie-t-il, et d’ajouter : « Pour être formateur, il faut être très bienveillant, et aimer accompagner les autres. C’est un métier de passion. Souvent on pense qu’en tant qu’animateur, on est juste payé à s’amuser avec des enfants, mais ça va beaucoup plus loin, on participe au développement de l’enfant en complémentarité avec l’école ».
Yannick Othon, 30 ans, a lui aussi débuté sa carrière dans l’animation à 17 ans, et il n’a jamais cessé depuis. « J’ai été animateur pendant 5 ans avant de passer en direction après un BAFD. J’ai fait du périscolaire, de la colo, des accueils de loisirs sur Marseille », explique-t-il. C’est en 2017 qu’il débute comme formateur BAFA : « j’avais envie de transmettre à ceux qui allaient transmettre à leur tour ». Mais Yannick est aussi lui-même stagiaire d’un DEJEPS, car il poursuit un objectif bien précis : « Donner du sens, c’est ce qui me parle le plus. Et la particularité chez Léo Lagrange, c’est que notre travail est très humain. J’ai la sensation qu’on est dans l’échange, dans la relation humaine. On donne vraiment du sens à ce que l’on fait », et de conclure : « Il y a beaucoup de plaisir à faire ce métier. C’est une fierté et une satisfaction d’apporter des choses à des plus jeunes et de faire partie de la chaine de la transmission ».
Pour garder le contact :
Alain VILLE
Responsable de la formation BAFA-BAFD Léo Lagrange Méditerranée
alain.ville@leolagrange.org