Vincent Séguéla, secrétaire général de la Fédération Léo Lagrange et Philippe Giraud, administrateur reviennent sur les raisons qui ont motivé la Fédération Léo Lagrange à devenir membre du Pacte du pouvoir de vivre.
Pourquoi avons-nous besoin que le Pacte du pouvoir de vivre parte en campagne?
Le temps presse… La prochaine campagne électorale semble partie sur des thèmes à la recherche de boucs-émissaires (les migrants, l’Europe…), alors que beaucoup de nos concitoyens attendent des réponses aux enjeux sociétaux et à leurs préoccupations quotidiennes.
Les nouvelles propositions du Pacte portent une forte ambition collective pour agir en faveur de la transition écologique, intégrant justice sociale et renouveau démocratique, dans le respect de la dignité de chacun.
Pour quelles raisons êtes-vous membre du Pacte?
Porter ensemble des réponses innovantes, empreintes d’utilité sociale et de solidarité, auprès des pouvoirs publics locaux et nationaux est le défi que nos 65 organisations se sont donné pour rappeler l’importance de la société civile en temps de crise sanitaire, de défiance dans l’action politique… Notre action quotidienne, nos initiatives multiples en témoignent.
Nous nous voulons aussi forces de proposition et interlocuteurs naturels pour que reviennent la confiance dans l’action publique conjuguée avec celle des diverses forces vives de notre société.
Le pouvoir de vivre, c’est quoi?
C’est la réaffirmation que chacune a la capacité d’être acteur de sa vie et de prendre sa place dans la société. Nous devons pour cela permettre par des voies appropriées l’épanouissement personnel et l’émancipation collective où et quoi que l’on vive.
A la Fédération Léo Lagrange, nous affirmons l’importance de l’éducation globale, formelle et non-formelle, à tous les âges et dans tous les temps de la vie, en complément de l’action des institutions publiques et souvent en relation avec elles. Cette approche – propre à l’éducation populaire – permet souvent, par la pratique d’activités, outre des rencontres et des échanges, la prise d’initiatives, l’expérimentation d’innovations, l’exercice de responsabilités… dans la vie associative et l’économie sociale et solidaire notamment.
De ces engagements, de beaux parcours se dessinent, contribuent à la cohésion sociale de notre pays et à la promotion des valeurs de la République.